Reims en montgolfière


La semaine dernière, j’ai effectué un vol en montgolfière. Je craignais un peu de m’ennuyer une fois là-haut (pas assez d’adrénaline pour moi), mais à ma grande surprise, j’ai beaucoup apprécié. Ca paraît bête à dire, mais j’ai vraiment trouvé cette expérience planante. C’est un bon moyen de s’extraire du quotidien, d’élargir sa vue. Parce que, le plus souvent, on a tendance à perdre de vue certaines réalités. On s’énerve en écoutant les discours de nos politiques, on contemple avec effarement la barbarie de Daech. On est à ce point plongés dans l’actualité qu’on ne prend plus de recul. Pourtant, il suffit de survoler le monde en montgolfière pour saisir que tout ça est futile. Vu de là-haut, la Terrese découvre tel qu’il est, à la fois immense et superbeEt les hommes sont de vulgaires insectes, ses grandes réalisations de simples maquettes qu’on pourrait écraser entre son pouce et son index. On se souvient conscience que l’être humain n’est au fond si peu de choses, et que son principal problème est de se prétendre plus indispensable qu’il ne l’est. Et cette insignificance se retrouve dans le temps. Nos existences sont si brèves au regard de l’univers. Nos mégapoles ne sont que des châteaux de sable qui seront détruits à la prochaine marée. Le monde que l’on contemple depuis les cieux existait bien avant que l’homme naisse, et demeurera longtemps après son anéantissement. Oui, je sais que cette cogitation peut avoir de simplet, à première vue : il faut avoir réalisé un vol en montgolfière pour saisir ce que je veux dire. Il y a une sacrée différence entre le fait de savoir comme nous sommes poussière, et le fait de le ressentir vraiment en contemplant le monde dans lequel on vit. Si comme moi vous vous gonflez parfois de votre propre importance, je vous invite à faire ce vol en montgolfière. Je vous mets en lien celui que j’ai fait à la campagne, mais il y a des vols un peu partout ailleurs. Davantage d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce vol en montgolfière à Reims. Suivez le lien.


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